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La fille & le loup

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Une œuvre, une histoire...

Traits foux rond, Ari EROMTrait fou - Ari EROM 4Trait fou - Ari EROM 2Trait fou - Ari EROM 4Trait fou - Ari EROM 2Traits foux rond, Ari EROM

Soyez sans crainte, ce tableau est plein de rumeurs, de bruits, d’airs mélodieux qui charment sans nuire. Tantôt ce sont mille peurs qui vibrent, qui bourdonnent à nos oreilles, tantôt, alors même que l’on s’éveille d’un long sommeil, des voix m’endorment à nouveau pour me montrer en songe, dans les nuées qui s’entrebâillent, ce conte de CHARLES PERRAULT revisité tant et si bien qu’à mon réveil je supplie de rêver encore…

En face, il y a l’enfance. Sur l’autre rive, s’éloignant à mesure que s’épaissit le fil des souvenirs. Ce fil qui imprègne les petites madeleines et gronde comme un océan les jours de mélancolie. À côté de l’enfant, il y a le loup. Un fil soudain funambule dans un éclat de rire. Le loup est son ami. La nuit se rapproche. C’est une nuit sans lune avec plein d’étoiles. Si familière… Peut-être ne l’avait-on jamais vraiment quittée. Elle lui lance des mots en l’air, pour jouer, elle les lance sans certitudes, les regarde danser dans sa robe, comme des gouttelettes parties se lover dans l’oreille du loup.

Ploc ploc, ils s’amusent. En silence. Habillée du trait d’Ari EROM, la jeune fille sans peur, drapée des crayons chatoyants, devient conteuse d’un soir, les mots venant sautiller sur le bout de la langue. Le loup, dressant ses tours de hanches, découvre les univers cachés dans les herbiers de l’enfant tout en s’épanchant sans le dire sur l’âme de celle qui le protège. Discrets, devenus presque invisibles, c’est ainsi qu’ils s’évadent et le reste du monde ne le sait pas.

Flâner à tout bout de champ est une initiation. Il faut en trouver la clé… avant d’en lire les contours, le chaperon rouge d’ARI EROM revisite ce conte de Perrault pour en changer la portée.

Accepter de relâcher nos défenses, regarder les paysages muer, du bitume au chemin cabossé, du loup à l’ami retrouvé, du béton haut à l’horizon plat des prairies, c’est la même solitude, des néons aux ombres des buissons de la forêt. Ouvrez la porte, gommez les murs, glissez dehors et puis partez. La fille contemple le loup, le loup contemple la fille. Depuis combien de temps ?

Derrière le moindre brin d’herbe, sous le plus petit fétu, ils dialoguent en silence, s’adressent des ponts, tendent à se compléter. Nul besoin de mots pour traduire ces télégrammes amoureux. D’aucuns vous diront que le loup et la petite fille s’aimantent par les mêmes peurs. Sous les vents de toutes choses, les brins de blé frémissent, les roselières se gonflent d’air, les fleurs d’ail tournent bleu. La lune peut bien brunir sous les petites mousses, l’eau de menthe s’égarera bientôt sur le chemin des écoliers, la petite fille devra rentrer chez elle, ses parents l’attendent pour le souper.

Les accords moutonneront en épis de guitare et d’harmonica, l’écorce des jours sera loin, nous serons hier ou peut-être demain. Ils s’en fichent bien. On goûte alors les délices de leurs solitudes, le vivant de leur confrontation, la respiration des promenades esquisse alors un petit théâtre, un nuage animé, dans lequel se nimber, et écouter le doux la du monde.

S’évader des périmètres, chahuter les curseurs, enjamber les clôtures, détricoter les contours, vivre un pas toujours de côté, et puis regarder, l’heure d’ailleurs en oubliant ses tours de garde, et se dire qu’il n’y a pas plus beau que cette liberté. Voilà ce que raconte Ari EROM.

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