Aléphant

Aléphant est une sculpture qui capture l'imaginaire et l'enfance dans une fusion de formes géométriques et de rêve éveillé. Cette œuvre d'Ari Erom représente un éléphant stylisé, sculpté avec des angles précis et une finition dorée éclatante, tenant quatre ballons qui semblent le soulever dans les airs.

L'éléphant, avec sa trompe élégamment enroulée et son allure ludique, incarne la légèreté et la joie, défiant les lois de la gravité grâce à ces ballons dorés, symboles de liberté et d'évasion. Chaque ballon est attaché avec soin, leurs reflets brillants ajoutant une dimension de magie et de sophistication à l'ensemble de la sculpture.

Aléphant n'est pas simplement une représentation animale ; il est une invitation à laisser libre cours à son imagination, à rêver et à s'élever au-delà des contraintes du quotidien. L'éléphant, habituellement symbole de force et de robustesse, se transforme ici en une figure de légèreté et de grâce, emporté par l'insouciance et la fantaisie.

Posséder Aléphant, c'est apporter un morceau de rêve dans son espace de vie. C'est une œuvre qui inspire et éveille l'enfant intérieur, rappelant que la magie et la beauté se trouvent souvent dans les choses les plus simples. Ne laissez pas passer l'opportunité d'intégrer cette pièce unique et captivante dans votre collection. Aléphant enrichira votre environnement de son charme et de son éclat, créant un point focal qui suscite l'émerveillement et la réflexion.

Alva

"ALVA" d'Ari EROM se dresse comme une interprétation contemporaine et lumineuse de l'arbre de vie, où tradition et modernité fusionnent dans une sculpture raffinée. Sur un socle en chrome poli, un tronc argenté s'élève avec élégance pour porter neuf sphères dorées miroitantes qui captent et démultiplient la lumière environnante.

Chaque sphère, comme une planète dorée en orbite autour d'un axe central, reflète non seulement son environnement mais aussi les autres sphères, créant ainsi un jeu infini de reflets et de lumières. Cette chorégraphie visuelle évoque à la fois la connexion cosmique entre les corps célestes et les liens invisibles qui unissent les êtres humains.

Les contrastes entre l'argent froid du support et l'or chaleureux des sphères créent une tension visuelle fascinante qui donne vie à l'ensemble. Dans sa géométrie parfaite et sa brillance immaculée, cette sculpture incarne l'équilibre entre simplicité formelle et complexité conceptuelle.

Cette œuvre de contemplation perpétuelle qui transformera votre espace par ses reflets changeants. Cette pièce exceptionnelle deviens un point focal, un symbole d'élégance intemporelle qui capte la lumière pour la transformer en expérience visuelle unique.

AriCat

Dans une fusion de lignes élégantes et de courbes dynamiques, AriCat se dresse comme une figure féline majestueuse, captivant l'œil et l'esprit par sa présence imposante. Cette sculpture, habillée de nuances de bronze et de bleu profond, capture l'essence même de la grâce et de la puissance d'un chat.

Le corps d’AriCat, sculpté avec une précision méticuleuse, est une symphonie de mouvements figés dans le temps. Les courbes fluides et les stries marquées évoquent la musculature et l'agilité de l'animal, tandis que les reflets du bronze ajoutent une dimension de chaleur et de profondeur à la pièce. La tête, ornée d'un bleu éclatant, attire immédiatement l'attention, créant un contraste saisissant avec le reste du corps et symbolisant la dualité entre l'élégance classique et la modernité audacieuse.

AriCat est plus qu'une simple représentation animale ; elle incarne un esprit libre et mystérieux, prêt à explorer les interstices de l'existence avec une curiosité insatiable. Les oreilles pointues et les yeux alertes semblent toujours en quête de la prochaine découverte, tandis que la posture générale de la sculpture dégage une sérénité majestueuse.

Posséder AriCat, c'est inviter chez soi une œuvre d'art qui marie tradition et innovation, une pièce qui parle de la beauté intemporelle et de la quête éternelle de l'inconnu. Chaque regard posé sur cette sculpture révèle de nouvelles nuances, une nouvelle interprétation de la grâce féline et de la maîtrise artistique d'Ari Erom.

Ne laissez pas passer l'opportunité de faire entrer cette création exceptionnelle dans votre vie. AriCat est une célébration de l'élégance et de la force, un hommage à la nature indomptable et à la beauté sculpturale. Elle transformera votre espace, apportant une touche de sophistication et d'inspiration à votre quotidien.

Edgar

Dans cette sculpture éclatante nommée Gala, Ari Erom parvient à capturer l'éclat et la beauté d'un diamant multicolore, transformant une simple forme géométrique en une explosion de couleur et de lumière. Chaque facette de Gala est méticuleusement peinte, chaque angle reflétant une nuance différente, créant une mosaïque de teintes vibrantes.

Le sommet de la sculpture, composé de triangles colorés, rappelle les reflets d'un véritable diamant sous la lumière, tandis que la base s'étend en lignes fluides et courbes, évoquant la continuité et l'infini. Les rouges, bleus, jaunes, et autres couleurs pastel se fondent et se distinguent, ajoutant profondeur et dynamisme à l'œuvre.

Gala n'est pas simplement une sculpture ; c'est une célébration de la vie et de ses multiples facettes. Elle incarne la joie, la diversité et la complexité, offrant à chaque regard une nouvelle perspective, une nouvelle révélation. Chaque facette raconte une histoire, chaque couleur exprime une émotion, et l'ensemble compose une symphonie visuelle qui captive et inspire.

Posséder Gala, c'est inviter une pièce maîtresse d'art contemporain dans votre espace, une œuvre qui transforme et illumine. C'est offrir à votre intérieur une source constante de contemplation et de plaisir, un rappel quotidien de la beauté et de la richesse de la vie. Ne laissez pas passer l'occasion de faire entrer cette sculpture exceptionnelle dans votre vie. Gala apportera éclat, sophistication et inspiration, enrichissant votre environnement de sa présence radieuse.

La plongeuse

Il fait une ligne. D’un décor étiré comme un fond, il creuse l’infini. Il peint au loin des évidences. L’horizon se fait alchimiste. Une déferlante dont la beauté nous assiège. La plongeuse est mobile dans toute sa statique, comme encapsulée en une mystérieuse trajectoire. Cela se joue à quelques secondes. La perfection de ce côté de la ligne, l’imperfection là-bas. Ou l’inverse. Posons alors un œil de part et d’autre du fil de cette sculpture. Soudain surgit la beauté du défaut, le sublime. Du dessus de la ligne qui sépare le parfait de l’imparfait, l’infini a bien toute sa raison. Cavalcade, cavalerie, cavalière, comme si les ondes musculeuses de la plongeuse étiraient les propres jambages : des C, pour le claquement des jambes, des A des V pour l’amplitude des enjambées, des L pour la voltige, le plongeon. Laissez-la sauter, se cabrer… Voici un caveçon en cavale, un clavier, un clavecin, au loin se dessine déjà Cavalaire, cavallo, Cavaillon, et même un caravansérail, comme un ailleurs venu du large.nnnnLe Scénario : Devant le ciel d’un gris laiteux, un voile de coton frissonne. Un frémissement à peine visible, un chuchotement en coin qui embrasse la foule assise dans les gradins. À la surface de l’eau, des montagnes de mousse dentelée se toisent. Elles naviguent sur l’eau, puis s’effacent. Alors, délestée de son grammage, dans quelques secondes la plongeuse se pliera et s’envolera tel un papier de riz, mué en origami. Sur le toit du monde, perché sur ce grand A, la plongeuse a vu ce qu’elle ne voyait plus. Elle avait oublié la colonne qui structure la forme, les méandres intérieurs qui tendent les flancs, les paysages qui se composent et se recomposent à mesure que dialoguent les nuages. En position, elle est prête. Un corps doux et rond taillé comme une bulle à l’horizontale, et à la verticale, étiré dans un « I » juste liquide et ce « L » offert au public. Lorsqu’il regarde trop longtemps vers le haut, elle ouvre grand ses bras, rêve de cosmos et se pique d’une figure nouvelle. Le bleu du ciel devient cyan, cielo, azul, elle est prête. Mais le bleu intime aime aussi veiller tard, pour ancrer ses pensées dans la médaille. Elle en rêve depuis toujours. Ce rêve Klein, indigo, marin, nuit, noir. Oscuro. À la fois réel et immatériel, densité et chimère, elle le saura bientôt. Un zeste de tension. Une piscine menthe à l’eau. Les cliquetis du port, tout près, si loin. Au bout de ses bras, la diagonale du fou. Les ombres dessinent des fenêtres d’air sur le plongeoir. Au bout de l’eau, son rêve.

Lucky day

Un temple grec pour mythologies modernes, une chorégraphie de jungle, des pincées de pluie de cinéma, des planches, des notes, des conteurs et des alexandrins : rangez vos sagesses, pliez vos raisons, réveillez votre poésie des riens du quotidien. Sous vos yeux le monde se met en scène, place au burlesque dans cette œuvre en bronze d’ARI EROM, comme si le pourpoint de cette sculpture était un demi clin d’œil à Charlot : le parapluie que Chaplin aurait aimé porter.

À se glisser ainsi au gré des vents dans les interstices du monde du dehors, à l’instar de Mary Poppins s’envolant avec son parapluie, le parapluie semble être taillé pour prendre les coups des surfaces planes de la météo. En attendant d’être mouillé, c’est lui qui est en première ligne. Entremets pour entre-soi, entrechats sans entremise, entrefaites à entresol, entrelacs entrelacés... la pluie s’amuse et lui aussi, à l’instar d’un Fred Astaire chantonnant « Singing in the Rain ». Des parenthèses enchantées qui faufilent, patientes, leur hiatus entre les heures filantes de nos vies.

Le parapluie nous emporte, à l’arrière, à l’avant, main tendue pour le porter. Une escale, un chemin, l’heure est à l’abri, celle de la vitesse ralentie. Au bord du lac gelé, la glace craquèle comme une mantille de caramel. Le givre saupoudre ses effets opalins, un rai de lumière se prend pour des flocons de miel, au loin les millefeuilles de la ville s’enrobent de mots à la crème, de dômes meringués, d’opéra de chocolat, de biscuits délicats, dans un souffle sucré surgit un parapluie avec un chapeau rouge sur la tête, il rit et s’enfuit ne laissant derrière lui qu’un souvenir, celui d’une omelette tombée du ciel.

Enjamber une barrière à saute-mouton, croquer quelques douceurs aux airs d’agates, de caramels et d’arc-en-ciel, s’autoriser un lèche-vitrine à chat perché, tourner un colin-maillard en rond-point, chercher le ciel d’une marelle cachée dans les pavés. Avec ses règles et ses jubilations, le parapluie veut sans cesse jouer, comme une immense récréation, marquée au sol et sans filet, il suffit de s’en souvenir et de se prendre au jeu... lorsque le réel prend ses quartiers de pluie, l’asphalte rosit et les nuages se mettent à bouder.

NOTICE D’UTILISATION Liste à l’attention des marcheurs de parapluies éveillés et distraits : une glacière, quelques citrons, trois coccinelles et dix sons de clairon, un compas à trousse de cuir poli, une collection de vinyles, un couvre-lit en pure laine vierge, vous additionnez, vous mélangez, soupesez l’éphémère, soustrayez aux regards soulignés d’un trait noir, soulevez l’immaculé, sous-tendez des archipels, souriez d’un souvenir et souhaitez que jamais ne s’arrête la pluie, voyez ce trait courant sur le mur, agitez-le pour faire pleuvoir des pois, des ponts et des omelettes, tirez ce paysage comme un rideau, découpez des pensées, collez des sourires, le sérieux fait sa valise, et vous obtiendrez ce parapluie.

Les nuages cotonneux des petites joies et leurs frontières floues, comme l’ennui d’un jour de pluie, l’inventaire est interminable mais le parapluie est bien là. On le voit. Quelle affabulation ! Quelle drôle d’idée ! Il en rougit encore, il en appelle au sens, fait fi de l’automne pour se faufiler dans les avenues. Il trace ses parenthèses. Au coin de nos vies, au bout du monde. Parce que le monde est ainsi fait, de reflets, d’échos, de tête-à-tête avec l’horizon, les jours pairs et impairs, les jours sans imper mais avec son parapluie, les éléments convergent, se font des signes, s’étreignent ou s’affrontent, s’appliquant à tromper la solitude. Le parapluie huile les rouages des tandems, emprunte des routes parallèles, reçoit un œuf sur la tête, se relève, croise en bissectrice puis pose des flaques au pied des souliers.

Pinochia

Il fallait une âme. Une silhouette. Qui sache définir l’allure sans jamais avoir consulté un bréviaire de style. Il fallait une démarche, une audace, un purisme pour marquer sa propre cadence et n’emboîter le pas de personne. Cette allure, Ari Erom nous la propose avec cette œuvre en bronze de Pinocchio au féminin. Cette allure, c’est une intuition, celle de la séduction. Pour parler d’élégance féminine, de coupes et de découpes, de lignes et de droit fil, les pleins et les déliés ont tracé leurs mouvements, avant d’emboîter le pas de deux d’un musicien et d’une danseuse étoile.

On pense un instant au buste d’Alfons Mucha dans sa sculpture de 1900. Pinocchia, elle, sourire de nouvelle Joconde lascive et sujette à manies, dans ce monde où les saintes abondent et scintillent. L’exploration des sens sillonne les centimètres carrés de la peau de cette Pinocchia, des déserts d’inconnu, des îlots en flottement. On la croirait partie nez au vent, mais elle ment. L’exploration connaît ses buts et ses traverses avant d’entrer en terre de séduction. Elle ne fait jamais rien sans le savoir. Elle dit sonder le monde pour vivre d’ailleurs, mais derrière les conquêtes, elle ne rêve que d’elle-même, en soi.

Cachée derrière, on la guette, on la surveille, on l’ausculte. Miroir de nos âmes qui se délestent un peu gênées de leur corsage. Une pousse d’or vert amande s’est glissée, audacieuse, dans un écheveau de bronze esseulé. D’un brin d’herbe, elle est devenue femme. Au pied de la fenêtre, on dodeline. Elle fait des signes, il faut descendre, la voici prête, dit-elle, à nous promener de désir. Pinocchia s’inscrit désormais en faux. Elle veut être glacée, regardée en grande pompe, dominée avec art, peinte comme une toile, ciselée en bijou.

Elle n’a plus rien de petit, même si on ne la dit jamais grande. Du fond d’une armoire ou aux cimaises des galeries, elle a pris le pouvoir. Car elle dit le lascif, le trouble, l’incandescence aussi, qu’un regard de braise vient graver dans le marbre. À la surface des choses, sur la fine pellicule du visible, Pinocchia s’allonge, s’étire, étend ses velléités de séduction vers le ciel. La communion du plein et du vide tournoie en tourelles, en cimes, en flèches, en lanternes, mais sous le miroir, le vertige garde toujours un peu les pieds sur terre pour y plonger ses encres, enraciner ses desseins, son désir, réverbérer ses élans, forcer son sourire, reprendre un appui, et s’envoler alors d’un peu plus haut vers le chant des sirènes.

Il y a de la magie, de la grâce, dans l’idée de cette femme qui nous soulève le cœur, qui nous élève, qui nous envole, poser les yeux sur elle, comme un geste délesté, une parabole remplie de volupté, les épaules allégées, relâchées. La beauté de la roche alors poncée, assouplie, chercherait presque à nous enrubanner, en un sfumato lascif. Et de cet instant hors du temps naît l’intriguante puissance de son désir.